Blog de lecture
28 Février 2022
Auteur : Robyne Max Chavalan
Date de Sortie : 7 février 2022
Editeur : Black Ink Edition
515 Pages
Addiction, célébrité, interdit
Prix : 18€ en format broché
Lien d’achat => https://amzn.to/3JrktYT
Le résumé :
Les femmes.
Le sexe.
Le sexe avec les femmes.
En solo. En trio. Et plus si affinités.
Je vis en enfer. Le mien.
Deux options s'offrent à moi désormais. La première : user et abuser de ma folie jusqu'à sacrifier toute mon existence et ceux qui en font partie.
La seconde : tenter de le soigner pour conserver ce que j'ai mis tant de temps à construire et retaper aussi un peu mon karma quelque peu ruiné.
Le hic ?
Ma marraine d'addiction : Vittoria Saint Georges, avec qui je vais devoir cohabiter pour trente longues journées.
Belle et rebelle. Redoutablement intelligente. Et surtout inaccessible.
Oui, ça sent le roussi...
Je m'appelle Maximilian Mac Arthur et je suis sex-addict.
Un homme célèbre, ancien sportif de haut niveau qui se retrouve face à son addiction au sexe, comment se sortir de cette impasse sans trop de casse, chose difficile et quand sa marraine d’addiction est la tentation incarnée alors là ça sent la catastrophe à plein nez mais pour Maximilian la défaite n’est pas envisageable alors comment va-t-il s’en sortir ?????
M |
aximilian est un homme d’affaire respectable et redoutable mais derrière cette aspect « bien comme il faut » se cache un véritable addict au sexe . Après avoir touché le fond, il doit affronter son addiction et accepter de se soigner mais le chemin est loin d’être simple, un parcours parsemé d’obstacles, de tentations qui vont mettre cet homme aussi fort que fragile à rude épreuve.
J’aime le côté fragile de Maximilian, malgré sa virilité, sa carrure, il souffre, chaque épreuve le rend faible, chaque décision, chaque émotion lui impose une force intérieure qu’il doit puiser en lui malgré tous les souvenirs douloureux que cela lui fait remonter à la surface.
V |
ittoria est une ancienne Addict mais comme on dit, on n’est jamais vraiment guéri d’une véritable addiction et l’arrivée de son nouveau filleul va remettre la jeune femme à l’épreuve, des pulsions vont refaire surface en présence de cet homme si charismatique et pourtant elle n’a pas le droit de ressentir de telle chose.
Vittoria, cette femme forte, si protectrice cache pourtant des blessures profondes et une culpabilité encore très présente et qui pourrait la rendre bien trop vulnérable pour sa santé et pour son bien être et celui de sa fille adoptive mais peut-elle abandonner un homme en détresse pour se protéger elle-même où doit-elle se montrer bien plus forte qu’elle ne l’est au risque de replonger droit en enfer
M |
arie est la fille adoptive de Vittoria, ce petit bout d’adolescente va jouer un rôle important dans la relation de Max et Vittoria et dans l’histoire entre son caractère d’ado insupportable et son mal être que l’on ne peut que comprendre, on va tour à tour être touché et agacer par cette gamine « attachiante ».
E |
t en Alex , l’ami , employé, famille de Max, sa bonne conscience, celui qui le ramène toujours sur le droit chemin, le bon ami sans qui il serait surement au fond d’un trou. Alex est l’ami que l’on aimerait tous avoir, qui nous agace souvent mais qui est toujours à nos côtés dans les bons comme dans les mauvais moments
L |
a plume de Robyne est toujours une véritable explosion d’émotion est cette fois encore je me suis laissée surprendre par cette histoire originale et unique, un début assez tranquille avec un jeu dangereux entre une marraine et son filleul tous deux addict au sexe et physiquement attirés l’un par l’autre puis la relation évolue, les histoires se dévoilent, se compliquent et nous plongent dans une relation aussi toxique que réparatrice. J’ai vibré au gré des avancées, un pas en avant, deux en arrières, des obstacles, des découvertes, des secrets, des ingrédients qui vont vous rendre folles mais qui vont vous accrocher à cette lecture digne des lectures Black Ink !!!!
Les mots sortent simultanément de nos lèvres. L’âpreté de nos voix est la même. Ma main descend instinctivement vers son centre de gravité.
— Non !
Je me fige. Je ne comprends tout simplement pas ce « non ». Je le vis comme un rejet.
— Mais tu… Je…
Je me sens de plus en plus déroutée.
Max enfouit sa tête dans mon décolleté. Une goutte d’eau tombe sur ma peau. Cela me remet les idées en place. Alors mes bras l’entourent et le bercent.
— Chuuttt… Je suis là.
La culpabilité m’assaille à nouveau, et, cette fois, je la laisse prendre possession de moi.
— Je suis désolée, Max. Je n’ai pas été à la hauteur.
Il grommelle.
— Arrête tes conneries. Tu avais raison, reconnaît-il.
— Non. Le chantage est une des armes habituelles des addicts. J’aurais dû te résister.
Il se redresse et m’aide à me rasseoir. Il essuie ses larmes et je feins de ne pas le remarquer. Je n’ai pas le droit de profiter de sa faiblesse. Pas lorsque moi-même j’ignore où j’en suis. Nous n’osons pas nous regarder, aussi honteux l’un que l’autre de ce qu’il vient de se produire.
— Et tu aurais perdu le contrat pour le parfum. Je l’aurais fait, tu sais. Je t’aurais punie pour me venger.
Je souris en rajustant ma robe.
— Je n’en ai aucun doute, Max, mais tu serais revenu me voir finalement
Il finit de ranger sa chemise dans son pantalon. Il me dévisage, pensif, mais acquiesce silencieusement.
Il passe une main dans ses cheveux, nerveux.
— Tu vas me virer de chez toi ? s’inquiète-t-il.
Je soupire. La logique des choses voudrait que j’agisse ainsi. Mais depuis que Max est dans ma vie, je ne suis plus vraiment cohérente. Toutefois, il y a quelque chose que je dois savoir. Quelque chose qui est capital à cette seconde précise.
— Pourquoi m’as-tu arrêtée ? riposté-je. Pourquoi m’avoir empêchée de te donner le plaisir que tu attendais de moi ? Pourquoi ne pas l’avoir pris, même ? Je t’aurais laissé faire…
Il me fixe, conscient de l’importance de sa réponse. Mais en même temps, je sens qu’il n’est pas prêt à verbaliser ça… Je dois l’aider. Je réduis la distance entre nous et empaume sa joue.
— Merci.
— Pourquoi ? me demande-t-il étonné.
— Pour m’avoir défendue et pour nous avoir préservés tous les deux.
— Je…
— Tu es plus fort que tu ne le crois, Max.
Je pose un baiser sur ses lèvres avant de partir. Parvenue à la porte, sa voix m’arrête :
— Je ne voulais pas être ton échec.
Je déglutis et me retourne pour le scruter, la main déjà sur la poignée.
— Si je dois tomber, je souhaite que tu me relèves, pas que tu m’aides à creuser mon propre trou.
Je hoche la tête et lui souris avant de quitter la pièce.