Playing with fire de L. J. Shen chez Harlequin collection &H

Auteur :  L. J. Shen

Date de Sortie : 03 novembre 2021

Éditeur : Harlequin collection &H

472 Pages

Amour, renaissance, maladie

Prix : 17,90 en format Broché

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Le résumé :

Elle  : reine de lycée déchue, rescapée d’un incendie, déteste son reflet dans le miroir, West et la vie en général.

Lui  : Bad boy le plus populaire du campus, addict aux combats clandestins, écrase tous les cœurs sur son passage.

Depuis que West St. Claire, le mec le plus populaire du campus, a été embauché pour travailler avec elle dans ce minuscule food-truck, Grace a de plus en plus de mal à garder son sang-froid. Car West est dangereux, libre, imprévisible, et son charme magnétique lui rappelle tout ce qu’elle a perdu depuis l’accident. Pire, on dirait qu’il fait exprès de se balader torse nu et de la provoquer pour la pousser à bout… Mais, dans les couloirs de la fac, c’est une tout autre personne et il ne lui adresse même pas la parole. Alors, si elle ne veut pas se brûler les ailes, Grace va devoir rester de glace…

L’histoire :

U

n incendie qui va changer une vie, une renaissance difficile dans la peau d’une personne qu’elle ne reconnait pas. Une rencontre des plus étonnantes qui va changer sa vision des choses, qui va bouleverser son quotidien aussi terne que difficile. Ce garçon qu’elle déteste sans le connaître, ce garçon qui possède tout ce qu’elle a perdu mais ce garçon aussi fragile que sur de lui va l’aider à renaitre de ses cendres !!!!

Les personnages :

G

race est une jeune femme qui a connut le pire, la détresse, la perte, la souffrance. Elle a perdu ce qu’elle avait de plus important pour elle : sa beauté, sa notoriété et elle s’enferme sur elle-même, acceptant les moqueries, se cachant derrière une tonne de maquillage et une casquette informe.

Cette jeune fille m’a touché par sa souffrance, son courage, sa gentillesse. Elle se cache alors qu’elle a une force de caractère étonnante, elle se minimalise de peur de s’exposer après ce terrible incendie. Elle est entourée de son amie Karlie, de sa grand-mère dont elle s’occupe et de Marla, l’aide à la personne qui s’occupe de sa grand-mère la journée.

Une jeune femme solitaire, effacée et qui ne s’accepte pas.

W

est St. Claire est l’opposé de Grace, il est respecté, adulé, populaire, taciturne, il parle peu, ne s’encombre pas des filles et les jette après une nuit. Héros de combats clandestins, West est un garçon dangereux, violent mais qui cache un terrible secret qui le rend distant, secret, inabordable.

Entre West et Grace, c’est explosif, elle ne se laisse pas séduire par ce beau garçon, elle reste sur ses gardes, l’envoie balader, le remet à sa place mais très vite, nos deux écorchés vont se rapprocher, s’ouvrir l’un à l’autre, se lier d’amitié et tomber sous le charme.

West est mon personnage préféré, il est secret, intrigant, protecteur et attendrissant derrière cette carapace de glace.

A

utour  de nos deux amoureux, on retrouve Reign et East, les amis de West, tantôt amusants, tantôt agaçants qui vont animer la lecture avec leur légèreté et leur bonne humeur. Tess, la fille qu’aurait du être Grace, populaire, belle mais imbue de sa personne et capricieuse. Karlie, l’amie intello, protectrice qui n’hésite par à sortir ses griffes quand Grace est malheureuse.

Mon avis :

P

Laying with fire est plus qu’une simple romance, c’est une véritable leçon de courage, de vie, une histoire d’amitié, de rencontres, une bouleversante histoire familiale entre Grace et sa grand-mère qui soulève un sujet difficile.

Ce roman est un condensé d’émotions qui nous explose au visage tout au long de la lecture, un véritable diamant brut qui nous transporte au cœur de Sheridan, petite ville Texane où tout peut arriver, où les commérages détruisent et l’amour peut soigner les plus grandes blessures.

Je ne vais pas vous présenter la plume de L.J. Shen, une auteure que l’on prend toujours plaisir à lire et qui sait nous emporter et nous plonger au cœur de ces romances

Un très beau coup de cœur !!!

Un extrait :

— Qu’est-ce que tu as fait comme vœu ?

 Je lui frottai le bras et posai le menton sur son épaule tandis que nous regardions la fumée s’élever des bougies.

 — Si je te le dis, tu promets de ne pas insister sur le sujet ?

 — Bien sûr.

 — Je suis sérieux, Tex. Je ne veux pas que tu joues ta meuf avec moi. La seule raison pour laquelle on est ici, c’est parce que tu n’es pas cette personne.

 — Crache le morceau, mon pote, fis-je en riant.

 — J’ai fait le vœu de ne plus jamais avoir envie de mourir.

 Ma gorge se noua et un silence suivit ; je tins ma parole et n’insistai pas.

 — Alors je fais le même vœu, dis-je doucement.

 On dégusta nos tacos mal faits assis par terre pendant que je l’initiais au jeu des préférences sur les années quatre-vingt-dix. Je décidai de ne plus creuser la question pour laquelle West se liait d’amitié avec moi. Au lieu de quoi je prenais les choses comme elles venaient et voyais où elles nous mèneraient.

 Je n’avais pas été aussi heureuse depuis des années et il fallait que ça compte pour quelque chose.

 West était en train de m’expliquer pourquoi les sacs bananes étaient des tue-l’amour lorsque quelqu’un tapa à la vitre du camion.

 — Bonsoir ? Il y a quelqu’un ?

 On se tut aussitôt en échangeant un regard stupéfait, la bouche pleine. J’étouffai un rire. Il m’arrivait rarement d’être ivre désormais, et j’avais oublié comme je pouvais rire bêtement dès que j’avais un coup dans le nez.

 — Hé, les lumières sont allumées, dit l’homme à l’extérieur.

 Du gravier crissa sous ses pieds tandis qu’il faisait le tour du food truck. Il essayait probablement de jeter un œil à travers la fente dans la vitre.

 — Ouvrez, là-dedans.

 Je me plaquai une main sur la bouche pour contenir mon rire, mais un petit ricanement horrifié s’échappa par mon nez. West écarquilla les yeux avec un sourire.

 Je me couvris le visage des mains, mortifiée, les épaules secouées par mon rire silencieux.

 — Regarde le camion, dit l’une des personnes à l’extérieur d’une voix étouffée. Il remue. Tu penses ce que je pense ?

 — Je pense que si tu as vu juste ils ne vont certainement pas nous ouvrir, Rick, et que je ne veux rien manger qui sort de là.

 Ils pensaient qu’on s’envoyait en l’air ! Oh ! Seigneur. Je laissai échappai un deuxième grognement incontrôlé, incapable de me retenir, et basculai en arrière. West se jeta sur moi, me plaqua sur le sol et me chevaucha en posant la main sur ma bouche pour me réduire au silence.

 Nos tacos étaient éparpillés autour de nous et je sentis mes poumons se vider en le voyant au-dessus de moi, son entrejambe contre mon ventre. Son geste n’avait absolument aucune motivation sexuelle. Il voulait seulement me faire taire pour ne pas nous attirer d’ennui. Nous n’étions pas censés être là et si Mme Contreras l’apprenait, elle nous virerait probablement tous les deux malgré l’affection qu’elle avait pour moi.

 Pourtant, mon corps entier s’anima, un petit gémissement m’échappa à la sensation délicieuse de son poids sur moi. Je sentis mes tétons pointer dans mon soutien-gorge. La friction du tissu à chacun de mes gestes me fit saliver. Ses cuisses étaient si puissantes, si musclées que j’avais envie qu’il se redresse, qu’il baisse sa braguette et mette sa queue dans ma bouche.

 West serra ses doigts contre mes lèvres. Je résistai à l’envie de lui lécher la paume. Je sentais sa peau, rugueuse et salée. Il se pencha un peu plus, m’engloutissant, et je pouvais à peine respirer. Son regard était rivé au mien. Je ne riais plus du tout. Les personnes à l’extérieur brandissaient la lampe de leur téléphone pour essayer de voir à l’intérieur, balayant le visage de West de petits éclats de lumière.

 Nos deux cœurs battaient la chamade, si fort que je pouvais les entendre, presque voir leur empreinte à travers nos T-shirts.

 Le crissement s’estompa et le son des grillons à l’extérieur s’amplifia. Ils partaient.

 West se pencha entièrement, repoussant sur le côté la visière de ma casquette, et posa son front sur le mien. Nos torses entraient en contact à chacune de nos respirations. Il ferma les yeux. Le bout de notre nez se toucha. Une sensation étrange et enivrante me submergea. Quelque chose me dit que j’allais me repasser ce moment dans ma tête pendant les années à venir.